mercredi 30 octobre 2013

Le fascisme Rose en Bolivie

Nous y voilà, avec l'analphabète Morales on devait s'attendre au pire. Sous des dehors indigénistes et syndicalistes le drapeau révolutionnaire en arrière-plan, se cachait donc un cacique autoritaire appuyé par un parti le MAS qui impose par la force les décisions de son président contre la volonté manifeste de son peuple.

Il en est ainsi des projets touchant la Bolivie au titre de l'Initiative pour l'Intégration de l'Infastructure Régionale Sud-Américaine (IIRSA) qui va bétonner à travers l'espace naturel du sous-continent en dépit de l'opposition de la population mais en accord avec les prêteurs de capitaux nationaux et internationaux.

Le lobby du Coca, principal soutien du président, attend de l'autoroute bi-océanique le développement de débouchés et l'accès à de nouvelles ressources ignorant les revendications indigénes visant la préservation du milieu naturel. Une nouvelle variété de Coca adaptée au milieu amazonien y motive l'ouverture de nouvelles friches, en plus la route va permettre de redoubler l'extraction forestière, le braconnage et la colonisation des terres indigènes.

Pour le MAS l'amazone est une mine à exploiter en la rasant s'il le faut. Encouragés par Morales, ses militants se mobilisent contre l'opposition rurale aux projets d'infrastructures en attaquant frontalement les manifestants. Des députés du parti gouvernemental furent surppris en flagrant déli de viol dans l'enceinte du parlement sans autres conséquences.

Morales n'a donné son assentiment à aucune revendication de ses congénères. Au contraire il les somme d'accepter les autoroutes du néolibéralisme au nom de la création d'emploi et du développement.

Le budget de l'Agenda des Projets d'Intégration (API) consacré aux infrastructures s'élève à 17 Milliards de dollars sur les 130 milliards du plan d'intégration de l'UNASUR (COSIPLAN), l'union Sud-Américaine. Il s'agit d'un plan appuyé sur des principes compatibles avec ceux de l'Union Européenne. Autant dire rien de révolutionnaire, pas le moindre bolivariant à l'horizon, que du capitalisme pur et dur de rentabilisation de capitaux financiers de provenances diverses et variées sur le dos de populations indigènes.

En cas de désaccord électoral, la question est revotée dans une autre instance, tout comme en Europe. si le refus persiste, les militants du parti prennent le relais musclé, les opposants sont incarcérés. Le bolivariant peut alors savourer sa victoire.

La population était parvenue jusque-là par des actions de solidarité, à déjouer les maneuvres des militaires et latifundistes pour livrer les ressources naturelles nationales aux capitalistes sauvages de l'étranger. Il aura fallut l'élection d'un indigène analphabète et inculte pour faire sauter le barrage au néolibéralisme destructeur en Bolivie.

tiré de l'état d'avancement du plan d'intégration de l'Union Sud-Américaine.





Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire

Les commentaires sont soumis au filtrage anti-publicitaire de l'hébergeur